Dalí s'estompe,
Sa bulle frissonne,
Déduisant des battements,
Dalí se décolore,
Car cette machine à laver,
ne distingue pas des tissages,
Il s'en rend compte,
Et le peur se lamente:
Les génies ne doivent pas mourir,
Ils ont plus de 80 ans,
Ceux qui courbent ton squelette,
«Un génie» Salvador Dalí
La moustache de rocococo,
D'où termine-t-il le génie?
à où commence-t-il le fou?
Un regard aveuglant,
D'où termine-t-il le fon?
à où commence-t-elle la fée?
Dans ton tête, la beauté se refrène,
Comme une cocotte-minute,
Et c'est le vapeur qui sorte par le poids,
La lumière magique caduque.
Si tu te réincarnes en quelque chose,
Réincarne-toi en crayon ou en pinceau,
Et frime la peau soyeuse,
Que tu frimes en toile ou en papier,
Si tu te réincarnes en viande,
Retourne à te réincarner en toi,
Qu'on marche juste comme les génies,
«Un génie» Salvador Dalí
Réaliste et surréaliste,
Avec la lumière d'impressionniste,
Et un trait impressionnant,
Un délire coloriste,
Un collyre, arrivant dernière,
Des yeux délirants,
Dans ta palette mélangeante, mystique, ascète,
Avec des baïonnettes, y avec des nichons,
Et dans ton cerveau, il souffle Dieu et de monnaie,
Une bonne anachorète catalane
Si tu te réincarnes en quelque chose,
Réincarne-toi en crayon ou en pinceau,
Et frime la peau soyeuse,
Que tu frimes en toile ou en papier,
Si tu te réincarnes en viande,
On voudrait des génies en vie,
On voudrait que tu sois ici,
«Un génie» Salvador Dalí