Cette nuit je sors dans la rue
Je ne vais pas me lamenter plus longtemps
Dans cette chambre qui est la mienne
// Ce qui dans ma poitrine me ronge
Ce sont des maux qui, tristes, ressortent
Dans ma bouche sous la forme d’un fado //
Cette nuit je ne me cache pas
Dans les mains tremblantes de froid
De la solitude qui me poursuit.
// Sortent de ma poitrine gonflée
Les soupirs et les afflictions
Que je ne veux plus éprouver //
Cette nuit je ne réclame plus l’ombre
Mélancolique de ma chambre
Où mes chagrins s’accentuent
// Je rejette cette part que j’appelle
La douleur d’un passé d’ingratitudes
Cette nuit je sors dans la rue //