Des cieux vers nous s'avance
un merveilleux vaisseau,
portant notre espérance,
le Fils du Dieu très-haut.
Il va sous les étoiles,
silencieusement,
l'amour en est la voile,
le Saint-Esprit le vent.
Voilà qu'il touche à terre,
il est enfin au port.
Le Christ oh ! quel mystère,
assume notre sort.
A Bethléem l'étable
reçoit l'enfant divin,
sacrifice admirable,
qu'il faut louer sans fin.
Qui veut plein d'allégresse
embrasser cet enfant,
devra dans la détresse
partager ses tourments.
Il faut aussi qu'il meure
et vive par l'Esprit,
pour qu'à sa dernière heure,
l'accueille Jésus-Christ.
Traduction de Pierre Lutz (1924-2009)