Les boîtes en haut dans un grenier
Sur un gazon, les traces de pied
Tu as laissé aussi tes souliers
Et lorsque je rouvre ces boîtes
Je te revois dans les mémoires
Je sais, tu es enfin en liberté
Finalement sur une voie éclairée
Tu y vas en te sentant léger
Je faille te crier par derrière
Mais je ne veux plus feindre
Je t'aime tellement que je préfère
M'éveiller seule qu'avec ton œil chagrin
Peut-être me vois-tu comme un pont
Sur les paturages des révélations
Et te voilà alors à ta destination
Et l'abandon ne fait mourir personne
Autrement on ne trouverais pas
De place pour du nouveau
Et à ce moment, nous lâcherons prise
Je préserverai juste une de tes chemises
Je faille te crier par derrière
Mais je ne veux plus feindre
Je t'aime tellement que je préfère
M'éveiller seule qu'avec ton œil chagrin
Je me prépare dès lors à ceci
Afin d'oser, aujourd'hui,
T'aimer ici