J’ai touché l’enfance de mes doigts encore feutrés
Ressassé cette histoire comme si je l’avais rencontrée
La vraie belle nouveauté c’est celle qui ne vieillit pas
Celle qui nous garde les ciels pastels, l’orage quand il fait froid
Je laisse aux autres les demain
Moi je prends que les maintenant
Si c’est pour penser la fin
Compte sur mes rêves d’enfant
Je laisse aux autres les demain
Moi je prends que les maintenant
Si c’est pour penser la fin
Compte sur mes rêves d’enfant
Petite, je fuis le temps, déjà peur des convenances,
Et la vraie étoffe des gens, c’est fou tout ce qu’ils pensent;
c’est triste toute cette méfiance, faudrait suivre l’avion en papier,
Hurler pour s’envoler surtout quand on pense au passé
Je laisse aux autres les demain
Moi je prends que les maintenant
Si c’est pour penser la fin
Compte sur mes rêves d’enfant
Je laisse aux autres les demain
Moi je prends que les maintenant
Si c’est pour penser la fin
Compte sur mes rêves d’enfant
J'regrette mon adolescence
Et pourtant c'est pas fini
Quand t'es petit y'a la méfiance
Puis après vient le mépris
Y'a des jours où ça va mal
C'est que t'oublies quand ça va bien
Les adultes ils crient, ils râlent
Disent des choses qui servent à rien
Tu passes ta vie dans le passé
Et pourtant c'est pas si beau
Tu te souviens des jours usés ?
Des mois de mai, des batailles d'eau
Faut s'y faire t'es juste grand
Y'en aura plein tu verras
Des belles choses, des bons moments
Quand c'est fini tu regretteras
Je laisse aux autres les demain
Moi je prends que les maintenant
Si c’est pour penser la fin
Compte sur mes rêves d’enfant
Je laisse aux autres les demain
Moi je prends que les maintenant
Si c’est pour penser la fin
Compte sur mes rêves d’enfant