Qu’il est bon d’être seul
Quand on est seul à tes côtés
Les ambiances fiévreuses
Me font encore trop divaguer
Après tout, qu’est-ce qu’ils veulent
Voir en un jour tout bien finir
Se purger par la gueuse
Ne plus penser et repartir
Remontant le courant
Pour sentir son corps se reprendre
La bouche en permanence
Emplie d’une douce saveur de cendres
Pour soi, avoir le temps
De contempler tout son naufrage
Et revoir la surface
Des profondeurs où nul ne nage
Lesté de sacs de pierres
Qu’on aimerait voir s’envoler
Images oniriques
De vingt mille cieux remplis d’objets
Lâches par qui les lâchent
Afin de lever les regards
Baissés par ceux que fâchent
Les trop lointaines lueurs d’espoirs