Les jours s'en vont,
Les années aussi,
Mais dans ma poitrine
Brûle toujours une forte douleur
Je regarde au-delà des prés, dans le crépuscule distant
Et le mur gris de la pluie me fait pleurer
Les oies sauvages s'en vont
Le chaume des champs réapparaît
Et les soirs lugubres rampent
Sur les granges silencieuses
Je regarde au-delà des prés, dans le crépuscule distant
Et le mur gris de la pluie me fait pleurer
Les oies sauvages s'en vont
Le chaume des champs réapparaît
Et les soirs lugubres rampent
Sur les granges silencieuses