En haut de la montagne
j'ai fait une pause
Mais j'ai senti que je partais
sans bouger de cet endroit
J'ai perdu mes yeux
dans cette immensité
Et je me suis oublié
de tant regarder et regarder.
Soudainement m'a demandé
la voix de la solitude
Si je marchais cherchant le ciel
et j'ai répondu : "peut être"
Le ciel est en soi
et l'enfer y est aussi.
L'âme écrit ses livres,
mais personne ne les lit
Parfois on marche
entre l'ombre et la lumière ;
Sur le visage le sourire
et dans le coeur la croix.
Cherche le, le ciel en toi,
c'est là que tu le trouveras.
Mais il n'est pas simple de le trouver,
Et bien il faut beaucoup lutter.
Par les chemins solitaires,
je me suis mis à marcher.
En dehors rien je ne cherchais,
mais dans mon fond intérieur, peut être.