Aujourd’hui cela m’ennuie d’être assis à la maison
Comme c’est de nouveau vendredi
Et les copains m’attendent
On attire des regards dans un car bondé
On fait rire les filles même avec
Nos bêtises les plus grandes
En prenant congé, on s’est dit qu’on se verrait ce soir-là
Que ferais-tu si on avait tout
Son temps jusqu’au matin ?
Dis, serais-tu des nôtres ?
Ce soir, ça va être é-é-é-épique
Tout ce que tu voudras, nous le ferons
Ce soir, ça va être é-é-é-épique
Demain n’est pas là notre préoccupation
É-é-é-épique
Tout ce qu tu voudras, faisons-le donc,
faisons-le
É-é-é-épique...
Demain n’est pas là notre préoccupation,
pas notre préoccupation
Tout le monde de nombre, en s’éloignant
De chez soi, on domine
Ces rues en une bande
En courant par dessus des enseintes
On fuit un concierge
Avec beaucoup de rire
Et quand le ciel noircit et les rues se calment
On monte sur un toit et on regarde l’éclairage
s’éteindre
Et la route continue
Ce soir, ça va être é-é-é-épique
Tout ce que tu voudras, nous le ferons
Ce soir, ça va être é-é-é-épique
Demain n’est pas là notre préoccupation
É-é-é-épique
Tout ce qu tu voudras, faisons-le donc,
faisons-le
É-é-é-épique...
Demain n’est pas là notre préoccupation,
pas notre préoccupation
Jeter les skis dans le coin
Et foncer les lunettes de soleil dans le crâne
Pourquoi te fais-je des yeux donc
(Parce que) le vent foule tes pieds
Tu portes la marque Marimekko
On a fait des tours dans des ghettos
Je me rappelle bien cette soirée
Partis en voyage au moyen d’un coupon de lotto
À San Francisco
Sur une plage de là-bas, à un disco
Avec d’excelentes basses quand mon cœur a fondu
Tu veillais des petits matins
C’est qu’un rappeur ça ne rentre pas de son travail
Une trace au rouge à lèvre
Pourquoi le vent ne te ramène-t-il pas
É-é-é-épique
Tout ce que tu voudras, nous le ferons
Ce soir, ça va être é-é-é-épique
Demain n’est pas là notre préoccupation
É-é-é-épique
Tout ce qu tu voudras, faisons-le donc,
faisons-le
É-é-é-épique...
Demain n’est pas là notre préoccupation,
pas notre préoccupation