Tu es si drôle à voir,
Tu penses peut-être que j'aime ça
Quand tu ne me comprends plus du tout
Et que tu me tapes sur les nerfs ?
Je bois déjà la moitié de la nuit
Pour me donner du courage
Et enfin t'avouer aujourd'hui :
« Je ne peux plus te voir en peinture !
Ta silhouette de salope
me sort par les yeux ! »
Rien d'autre avec toi ne me vient à l'esprit
Que d'être gentil jour et nuit.
Depuis des semaines, je vis à tes côtés
Et ne ressens rien à côté de moi.
Seulement ton baratin, si vide et stupide -
J'ai peur que ça me tue.
Oui, avant tu étais belle et adorable.
Tu te laisses aller !
Tu te laisses aller !
Tu n'imagines pas à quel point
Tu pourrais m'être attrayante
Avec tes genoux dénudés
Quand tes bas sont gorgés d'eau.
Tu cours partout en robe de chambre,
Ne te changes jamais pour les repas.
Dans tes cheveux pendent pêle-mêle
Les bigoudis ici et là.
Et les talons usés par-dessus le marché -
Comment ai-je pu tomber aussi bas ?
Devant mes amis, tu crânes
Et me fais passer pour un polichinelle.
Ça me mène la nuit, même en rêve,
Au sommeil profond encore sur l'arbre.
Je pensais que tu m'aimais
Quand je restais tout le temps avec toi.
Si tu étais calme,
Ça serait bien !
Tu te laisses aller !
Tu te laisses aller !
Jour et nuit, je me demande
Si les choses ne pourraient pas être différentes.
Tu es tout de même ma femme enfin,
Pourtant je ne te comprends plus.
Montre-moi que tu m'aimes encore,
Si tu te remues un peu,
Avec un petit sourire seulement -
Et fais aussi quelque chose pour ta ligne !
Alors j'aurais de nouveau du courage
Et tout irait bien à nouveau.
Sois un peu plus gentille avec moi,
Que je ne t'oublie pas complètement !
Rappelle-toi du bon vieux temps :
Le coup de foudre !
Comment le soir je venais vers toi
Et te prenais dans mes bras.
A mon cœur, ça serait bien.
Là laisse-toi aller !
Là laisse-toi aller !