Allongé sur la terre humide
Je me perds dans les nuages
Je sens la pluie piqueter ma peau
Le vol des oiseaux est un frisson
Qui caresse mon âme
Dans le ciel qui devient plus clair plus loin
Deux ailes m’emportent
M'emportent, loin d'ici
Où tout est un peu plus bleu
Doucement, là-haut
Où le monde n'est plus, n'est plus
Comme un enfant qui dessine
Les jolies choses qu’il n’a pas
Je passe mon temps à inventer la réalité
Ainsi la vie est un vol immobile
Une rêverie obstinée
Une attente inutile, un inutile mensonge
Fermer les yeux et partir
Partir, loin d'ici
Où tout est un peu plus bleu
Doucement, là-haut
Où le monde n'est plus
Et voler, ainsi
Au-delà de toutes les limites
Où le monde n'est plus
Le monde n'est plus, n'est plus
Loin, très loin d'ici
Où tout est un peu plus bleu
Doucement là-haut
Où le monde n'est plus
Le monde n'est plus
Il n'est plus, n'est plus, n'est plus