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Les pompes à fric me tolèrent, je n'ai pas d'ennemis.
Il est temps de partir.
Ce n'est qu'une formalité,
Il n'y a là rien de spécial.
Même si je ne dois jamais atteindre les verts pâturages1,
ce n'est pas grave,
il n'y a rien à voir.
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Je meurs2
d'envie de les prendre à rebrousse-poil3
et de les gruger encore et encore.
Je m'y emploie.
Nous autres ingrats on crache sur les médias4.
Ces oligarches appellent de temps en temps,
la bave aux lèvres.5
Ne croyez pas un instant que je vous oublie.
Je fais de mon mieux
et ça me tue.
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Les riches années, le sexe pour survivre,
les honneurs qui se mordent la queue
Il est temps de chuter.
Ce n'est qu'une formalité,
Il n'y a là rien de spécial.
Même si je ne dois jamais atteindre les verts pâturages,
ce n'est pas grave,
il n'y a rien à voir.
.
Je meurs
d'envie de les prendre à rebrousse-poil
et de les gruger encore et encore.
Je m'y emploie.
Tout est parti de travers, mais les nerfs tiennent
jusqu'à la fin ultime.
Il est temps de chuter.
Ne croyez pas un instant que je vous oublie.
Je fais de mon mieux
et ça me tue.
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Je m'efforce
Je perds mes forces6
Je m'efforce
Je perds mes forces
Je m'efforce
Je perds mes forces
Je m'efforce
Je perds mes forces
1. Bowie était à New York à la fin de sa vie. Il évoque à la fois son Angleterre natale et les paysages de l'au-delà ("Le Seigneur est mon berger, il me conduit vers les verts pâturages...")2. "I'm dying to" veut dire "je meurs d'envie de..., mais "I'm dying too" voudrait dire "moi aussi, je meurs"3. l'anglais est un mélange de "mettre au pied du mur" et "prendre à rebrousse-poil"4. "nous autres salopes on déchire nos magazines"5. allusion au refus de Bowie de répondre aux sollicitations des médias, quitte à donner l'impression qu'il abandonnait son public, à qui il s'adresse dans la phrase suivante6. "j'essaye, je meurs [d'envie]