On raconte qu’au pays,
au pays où (pendant) le printemps,
dort, enivré par le parfum,
avec la brise apaisante,
tout celui qui ferme les paupières,
On dit qu’à Valladolid,
un jeune homme est devenu fou,
seulement parce qu’il avait vu
une brune…Doña Clara.
Seul, il sauta par-dessus le mur,
dans le jardin du château,
Et en grattant aisément sa guitare,
comme Apollon, en séducteur,
surpris avec sa lire entre les naïades,
dans le ritme des sérenades
il appela Doña Clara.
„Viens…
Viens, pour qu’on quitte le pays
le pays où pendant le printemps,
dort, enivré par le parfum,
avec la brise apaisante,
tout celui qui ferme les paupières…
Viens...
(Je) viens de Valladolid
où peut-être, si la chance me sourit,
Doña Clara m’écoutera…”
On raconte qu’au pays,
au pays où (pendant) le printemps,
dort, enivré par le parfum,
avec la brise apaisante,
tout celui qui ferme les paupières…
On dit qu’à Valladolid,
un seigneur follement amoureux
a chanté un an en vain...
Elle était sourde, Doña Clara...