Je t’ai dit adieu et je meurs
Le quai que tu as déserté
A reçu bien des marées nouvelles
La rumeur perdue des coquillages
A dérobé loin de mes sens
La mouette que tu es devenu.
Mouette, qui est de blanc plumage,
Qui jamais ne se lève aux aurores
Mais dans les pleurs de la nuit s’éveille,
Mouette, qui donc a fait ton nid ?
Toi qui t’es perdu en chemin,
Où as-tu appris à rêver ?
Pris dans le ventre de la mer,
Mon souffle s’épuise, ma pauvre vie
Souffre de l’invention des heures,
De tout le poids de ton absence.
Mon amour, comment le supporter ?
Mon amour, comment survivre alors ?
Tout le poids de ton absence,
Mon amour, comment le supporter ?
Mon amour, comment survivre alors ?