Tu l’as trouvée, maintenant c’est à toi qu’il incombe
de t’occuper d’elle,
qui sait, c’est peut-être pour ça qu’elle ronronne.
Elle va et elle vient,
toujours quand ça lui chante.
Elle s’étire dans tes draps
de douce flanelle.
Elle joue avec sa proie,
ne tire jamais avec la meute, elle ne se soumet pas.
Elle compte tes souris, et les tue minutieusement, en silence.
Non, elle ne t’appartiendra jamais ;
pourtant tu aimes tant la caresser ;
et ça elle le sait parfaitement.
Miaou
Elle griffe ton oreiller et trône avec arrogance ;
Elle te mange sur la tête
mais jamais dans le creux de la main.
Si tu essayes de l’attraper, elle feule
« ne me touche pas ! »
Si tu n’as absolument pas de temps à lui consacrer
Elle se faufile quand même,
elle retombe sur ses pattes,
elle ne suit aucune partition, elle se hérisse
Tu ne peux pas la diriger et encore moins la dresser ;
elle n’obéit pas.
Non, elle ne t’appartiendra jamais ;
pourtant tu aimes tant la caresser ;
et ça elle le sait parfaitement.
Miaou
Elle joue avec sa proie
Elle ne tire jamais avec la meute, elle ne se soumet pas
Elle compte tes souris, et les tue minutieusement, en silence.
Non, elle ne t’appartiendra jamais ;
pourtant tu aimes tant la caresser ;
et ça elle le sait parfaitement.
Non, elle ne t’appartiendra jamais ;
pourtant tu aimes tant la caresser ;
et ça elle le sait parfaitement.
Miaou