Écoutez cet air
C'est l'histoire banale
De ce ver de terre
Amoureux d'une étoile
Histoire d'enfant
Qui souvent fait pleurer les grands...
Deux petits chaussons de satin blanc
Sur le cœur d'un clown dansaient gaiement
Ils tournaient, tournaient, tournaient, tournaient
Tournaient toujours
Plus ils tournaient, plus il souffrait du mal d'amour
Deux petits chaussons et par dessus
Les plus jolis yeux que l'on ait vus
Sous de longs cheveux légers, légers
Et qu'il était bien obligé d'aimer
Le nez vermillon
Le chapeau sur la tempe
Comme un papillon
Sous les feux de la rampe
Le soir, il jouait
Mais tandis que les gens
Riaient ...
Deux petits chaussons de satin blanc
Sur le cœur d'un clown dansaient gaiement
Ils ont tourné, tourné, tourné qu'un soir d'été
Le cœur du clown trop essoufflé s'est arrêté
Deux petits chaussons de satin blanc
Sur le cœur d'un clown dansaient gaiement
A vingt ans, l'on ne sais pas toujours
Que même un clown, ça peut mourir d'amour