Ainsi est mon histoire,
Comme le sont beaucoup d'histoires :
[Nées] des mirages et des rêves,
Telle une promesse
Brusquement rompue,
Et qui se dissipe dans le vent.
Oui, c'est le bonheur,
Ce qui a [toujours] été,
Oublié seulement pour un instant.
Hmmmmmmmmm.
Et ainsi je me suis enfuit de la maison,
Sans adieu, sans argent.
Et l'espoir était mon paquetage de route.
À la lumière matinale,
S'ouvrait devant moi le monde entier.
Oui, c'est le bonheur,
[Mais] une fois vécu,
[Il n'existe], cette fois,
Aucun chemin qui mène vers le retour.
Être libre un jour,
Pour un instant.
Leilolei, leiloleileileilei,
Leilolei, leiloleileileilei,
lalalalalei.
Dans la ville, sous le ciel gris,
Où se suspendent partout des larmes muettes,
[Je suis un] étranger parmi des étrangers.
Pourtant là, apparaît un visage
Qui m'offre en cadeau, un sourire.
Oui, c'est le bonheur,
De ne pas être trop insignifiant
Au point de sombrer dans la solitude1,
Pour un instant.
Leilaleileilei.
Au carrefour, s'affiche le petit bonhomme piéton,
Le signal lumineux rougeoie,
Et je reste là.
Et à la maison, fleurit à présent, tout paré de rose,
L'amandier.
Rêve d'enfant.
Et j'avance :
Et sur le ring se dresse un boxeur
Et il rêve qu'il remporte la victoire.
Et ainsi il agite ses poings,
Pourtant il sait précisément,
Qu'au final, il ne peut que perdre.
Le vent emporte les floraisons,
La promesse et les rêves,
Seul le boxeur, reste [debout] sur le ring.
Leilolei, leiloleileileilei,
Leilolei, leiloleileileilei,
lalalalalei. [x2]
1. Litt. Pour être si seul