Je grandissais à la poche de mon père,
attachée par une chaîne à ses clés,
avec son nom, sa voiture et ses maisons
et avec tous ses grands rêves.
Je grandissais aux lacrimes de ma mère,
comme un sculpture à l' alliance du platine
qu'elle déchaussait et laissait au bord
quand elle lavait des plats à la cuisine.
Pourqoui est-ce que tu m'interroges ?
Qu'est-ce que tu veux que te dise ? Tu vois la condition.
Si tu veux, tu me gardes
et si je ne te sers pas, tu me retournes.
Malheureusement, je n'ai pas appris à ne pas appartenir,
une fois au berger, une fois à la fourrière et une fois au loup.
Je grandissais pour ces qui attendaient
et après le temps pour servir quelqu'un menteur,
et, quand les jours passaient, au contrair de moi,
je regarde ma mère au miroir.
Pourqoui est-ce que tu m'interroges ?
Qu'est-ce que tu veux que te dise ? Tu vois la condition.
Si tu veux, tu me gardes
et si je ne te sers pas, tu me retournes.
Malheureusement, je n'ai pas appris à ne pas appartenir,
une fois au berger, une fois à la fourrière et une fois au loup.