Aah
Tu me pompes comme une sangsue
Tu violes la loi mais tu fais des sermons
Tu me casses la tête à force de me la prendre
Tu m'as pris tout mon fric mais ça ne te suffit pas
Vieil âne buté,
toi et tes règles bornées,
tes potes mesquins qui sont
des abrutis de première
Tu es la mort incarnée,
tu me dépèces comme du gibier
Mort incarnée,
tu n'as jamais eu de cœur.
Rabat-joie, crapule,
grande gueule, minable.
Tu n'es qu'un vieux vendeur de foire.
Tu as trouvé quelqu'un pour me remplacer ?
Tu peux me regarder en face ?
En tous cas tu peux me dire adieu.
Tu te sens bien ? T'es content ?
T'as envie de te suicider ? (je pense que tu devrais)
Et ta conscience, ça va ?
Est-ce qu'elle t'empêche de dormir ?
Est-ce que tu te sens bien ?
Aah
Tu te la joues capitaine d'industrie
mais c'est que de la gueule, alors
personne n'en a rien à foutre.
T'es qu'un petit collégien qui a mal vieilli,
viens voir que je te tanne un peu le cuir
Un chien malade, tu es le roi des fumiers.
Carre-toi ton fric dans le trou du cul1
qui te sert de bouche, petit malin.
L'aileron sur ton dos, c'était dans le contrat ? (un requin !)
Tu es la mort incarnée,
tu me dépèces comme du gibier
Mort incarnée,
tu n'as jamais eu de cœur.
(jamais, dès le départ)
T'es cinglé, on devrait t'enfermer
Un rat d’égout qui pourrit dans une mare d'orgueil
On devrait te foutre au chômage.
Rends-toi nul et non avenu,
ça me ferait du bien.
Ah, ça va mieux !
1. lit "ce qui te sert de bouche", mais l'allusion est plus claire en anglais qu'en français