La bière de ce bar ne me plaît plus,
Je préfèrerais ne plus jamais revenir ici
En outre je sais, et pas depuis aujourd'hui seulement,
Que je connais ici les mauvaises personnes
Il y en a un qui s'assoit ici tous les soirs
Et qui n'a jamais une seule pièce dans les poches
Alors il demande à tout le monde - c'est ça son truc -
S'ils auraient quelques sous, et voilà sa bière
Avec les demoiselles, c'est presque la même chose
Il tapote un derrière ici, donne un petit baiser là,
Mord une oreille par-là, et un peu de tout
Si tout ça ne suffit pas, il refait sa ronde
Et passe ainsi tant d'heures heureuses
La bière de ce bar ne me plaît plus,
Je préfèrerais ne plus jamais revenir ici
En outre je sais, et pas depuis aujourd'hui seulement,
Que je connais ici les mauvaises personnes
Tout aussi souvent en entre un autre
N'ayant plus que trois cheveux qu'il enroule
Autour de sa tête, cinq fois ou même plus,
Car il se croit encore trop jeune pour devenir chauve
Avec les demoiselles, il commence presque de la même façon
Il enroule, comme il dit, les jeunes choses
Et croit fermement ne le faire qu'autour du doigt
Pourquoi ça ne fonctionnerait pas, on ne le sait jamais -
Même la main la plus moite parvient à trouver un genou
La bière de ce bar ne me plaît plus,
Je préfèrerais ne plus jamais revenir ici
En outre je sais, et pas depuis aujourd'hui seulement,
Que je connais ici les mauvaises personnes
Moi-même ne paraît ici que très rarement à présent
Je préfère boire ma bière chez moi,
Je m'y assois et travaille sur moi -
Même mes voisins trouvent ça bien
Je ne parle plus non plus aux demoiselles ici,
Je m'en tiens plutôt à une ayant certes un certain
Caractère, mais les jambes malheureusement arquées
Mais, et ça ne devrait pas en tenir qu'à moi,
Lorsqu'on sait ce qu'on veut, tout peut s'arranger
La bière de ce bar ne me plaît plus,
Je préfèrerais ne plus jamais revenir ici
En outre je sais, et pas depuis aujourd'hui seulement,
Que je connais ici les mauvaises personnes