Je me réveille le matin, je ne parviens pas à sourire
Dans un vieux miroir brisé, dans lequel je me regarde,
Tout est dégoûtant, je reste au lit, dehors il fait nuageux. Je déteste
tout ce qui est autour de moi, je suis tendu, la vie est une épreuve.
Je quitte la maison pressé, et dans le hall d’ascenseur
D’un coup de pied, je balance le chien des escaliers de l’immeuble
Il a l’intention de me mordre, je me protège, je réfléchis
à beaucoup de questions posées en face du miroir étrange..
Les enfants rêvent comme nous le faisions lorsque
nous faisions la queue pour le beurre, avec nos pantalons déchirés,
en espérant, en rêvant de meilleur. N’importe,
nous n’avons pas la moitié de ce qu’on souhaitait.
Les années passent , les années passent vite,
et de ceux qui te comprennent, il n’en restent que de moins en moins
Tu te traînes dans la vie avec beaucoup de peine, tu comptes les jours et tu cries
que le temps passe difficilement lorsque tu souffres.
[Refrain: (x2)]
Si les photos pouvaient parler, les souvenirs seraient vivants,
Nous saurions ce que nous pensions lorsque nous étions enfants,
surement que ta photo te murmurerais depuis son cadre :
« Tu sais, tu n’es pas ce que je souhaitais que tu deviennes. »
Nous courons à travers le monde rempli de tensions,
Les blagues ne nous intérressent pas
Quand on parle des beaux jours,
L’espoir s’en est déjà allé au diable
Les inquiétudes font lentement écrouler nos rêves.
L'un se fait les leçons, l’autre se drogue.
L’un compte son argent, l’autre ses malheurs,
Tous les problèmes mis ensembles, de fait,
ne rentrent pas dans là tête d’un homme, même s’il est capable.
Tu n’aimes pas dépendre de quelqu’un d’autre*, moi non plus
Tu t’es fatigué à écrire des CV et malgré que ta main écrit,
tu es convaincu que rien ne se passe, même maintenant.
Essaie de ne pas oublier ce que tu t’étais promis étant enfant.
[Refrain: ... (x2)]
Ton cœur se brise, ton âme pleure
Maintenant tu ne vois plus que ton sourire sur des photos,
tu as pali, tu es malheureux, comme échoué
Tu regardes la photo sur laquelle tu as remarqué la première ride.
Les erreurs faites dans ta vie te coûtent cher,
Sans riposte, tu vis une vie lassante,
tu te noies dans l’alcool, tout ton argent y passe,
Tu en es arrivé à n’être sobre que lorsque tu dors.
Tu es exactement comme ton père lorsque tu le regardais d’un mauvais œil,
et bien c’est avec les mêmes yeux que tes enfants te voient maintenant,
Si tu es reconnaissant ou pas, seul toi tu le sais,
Sois sincère avec toi, rien que maintenant.
Tu as beaucoup à dire, j’aimerais t’écouter, papa,
mais moi aussi j’ai copié sur toi encore une fois,
Souhaite-moi bonne chance, car je veux faire quelque chose dans la vie
Je te laisse tranquille dans ton monde de glace.
[Refrain: ... (x2)]