L’ombre demeure dans les cœurs
Qui rient de la misère d’autrui
S’mentir est dans les mœurs
D’un monde prétentieux qui a tout fait pour nous détruire
Cynisme a contaminé les cœurs, il est le poison de l’Homme
Il l’a rendu insensible à se moquer du malheur de l’autre
Distorsions intérieures c’est ses émotions qui se tordent
Comment peut-on rire de l’enfant qui meurt de l’autre côté du globe
Mêlé à son égoïsme Intelligencia qui te snobe
Pour mieux s’acheter une bonne conscience prend la posture des philosophes
Messieurs, vos théories sont glauques, penser n’est pas une fin
Mais un outil tout comme l’argent savez-vous qu’est-ce que tendre une main ?
Vous, connaissez-vous l’humain ? Vous, sa force sa lumière douce
Savez-vous que malheur de l’un deviendra le malheur de tous
Deviendra le malheur des vôtres de ceux qui se voilent la face
Car se démontera votre monde de glace et vos démons tenaces
Deviendra libre celui qui surmontera ses propres ombres
Pendant que d’autres font trembler ce monde, sachez qu’on a le nombre
Sachez que la force est en nous messieurs ne connaissent que le mental
Mais sans le cœur il est voué à rien comme votre monde lamentable
Cynisme a engourdi les cœurs, chassé la compassion
Rendu égoïste voici l’homme et son poison
Il a profané la Terre, créant la misère du monde
En laissant les plus faibles par terre cynisme a l’odeur d’une tombe
Alors éloigne toi de lui ne le nourris pas en toi
Il est l’antithèse de la vie chasse la lumière qu’on a en soi
Alors éloigne toi de lui ne le nourris pas en toi
Il est l’antithèse de la vie chasse la lumière
Cynisme a envahi les foules même chez les fils des plus modestes
Innocence fait bien rire la culpabilité de l’Homme moderne
Pensées hautaines c’est plus facile d’ironiser vos guerres
Que d’assumer les drames et les supplices sortis tout droit de vos têtes
Le petit écran et ses images, ça paraît loin même pas réel
Même pas choqués habitués aux explosions hollywoodiennes
Humanité, six pieds sous terre, porte vos tyrans dans son cœur
Occident, arrête de penser si ça ne te rend pas meilleur
Arrêtez de nourrir la terreur messieurs, partout ça meurt d’ennuie
Celui qui voit le diable partout porte certainement le diable en lui
Humanité meurtrie messieurs, et vos penseurs ne l’ont pas dit
Du haut de votre condescendance vous êtes devenus notre maladie
Cynisme a envahie la Terre, s’est refermé comme une volière
Elle crève à grand feu pendant que vous n’avez que la bourse à vos lèvres
Des tonnes et des tonnes de colère, partout on la parle couramment
On saigne mais qui sème la frustration récoltera l’ouragan
Et vous, messieurs, vos cœurs battent-ils encore
Connaissez-vous la force de vie qui se cache dans l’Homme ?
On vous doit notre monde froid, cynique et glauque
Qui nous limite et nous humilie quand on rêve un peu trop fort
Savez-vous qu’on voit ce que l’on croit non pas l’inverse
Que chaque réalité a d’abord commencé par un rêve
Préviens les tiens le cynisme est le poison de l’âme
Large ennemi de la sagesse il a déshumanisé l’Homme
Cynisme a trompé l’œil en trompant le cœur de nos pères et de nos fils
La masse ensorcelée la bêtise et la haine s’applaudissent
Humanité ne cesse de régresser on le ressent dans nos vices
Quel bel exemple vous faites vous qui traitez compassion de sottise
Vous préférez rapport de force en vous cachant derrière police
Et police a bon dos vu que vous y êtes avec votre air poli
Avec vos biz lobbys, vos hobbys malsains et vos combines
Paternalisme a force d’être petit quand on pense
Ça donne le monde d’aujourd’hui ça donne des hommes pleins de lâcheté
Des gosses qui crèvent aux yeux du monde là où tout le vivant peut s’acheter
Ca donne ce droit à l’oppresseur d’opprimer librement
Vos livres mentent ne chantent que la victoire des vainqueurs de ce monde
Oui messieurs, c’est doucement qu’on s’est éteins à votre pensée sombre
Et comme d’hab vous remettre en cause nous qualifiera d’outranciers
Mais nous ne sommes pas des machines, l’amour de vivre nous rend vivant
On n’achète pas le bonheur et vos dollars ne pourront jamais stopper le temps
Messieurs vous n’êtes qu’une bande d’ingrats tellement haït parmi les nôtres
La Terre donne à ses enfants jusqu’à ce que la Terre se révolte
Votre mental vous a coupé du cœur vous n’êtes plus des hommes
Car la force de l’Homme vient de l’intérieur et de l’amour qu’il porte
Messieurs vous n’êtes qu’une bande d’ingrats tellement haït parmi les nôtres
La terre donne à ses enfants jusqu’à ce que la Terre se révolte
Votre mental vous a coupé du cœur vous n’êtes plus des hommes
Car la force de l’Homme vient de l’intérieur et de l’amour qu’il porte
L’ombre demeure dans les cœurs
Qui rient de la misère d’autrui
S’mentir est dans les mœurs
D’un monde prétentieux qui a tout fait pour nous détruire