Crie—dès ton premier cri—
ton hymne à la vie—ta fureur de vivre.
Crie—les mots interdits,
ceux qui dans les livres ne sont pas écrits.
Crie—au lieu de pleurer—
au lieu d’implorer les Dieux egoists.
Crie—ta fragilité
dans la ronde triste de l’éternité.
Quand le silence a pris le pas sur l’espérance—
quand le troupeau subit la loi de la violence—
crie “la paix”—crie “l’amour”—crie “la vie”—mais surtout …
Crie—pour braver le temps.
Alerter les gens que le vent se taise.
Crie—comme après la nuit
que la parenthèse s’ouvre à l’infini…
… quand tu t’angoisses au nom de l’enfant que tu portes—
quand tu hésites entre la crainte et la révolte.
Crie ton coeur, crie ta peur, ta folie,—mais surtout …
Crie—dans ton dernier cri—
ton hymne à la vie—ton envie de vivre.
Crie—laisse à pleine voix à ceux qui vont suivre
un écho de toi.
La, la, la, la, la, la
la, la, la,la, la,
la, la, la, la la la
la, la, la, la, la, la
la, la, la,la, la,
la, la, la, la la la…