Il est tard, je ne sais pas quelle heure il est
Mais il fait sombre depuis un moment.
Il est facile de voir que tu n'y es pas,
Ni un papier, cela importe peu.
Je pose les pieds par terre, je veux marcher,
J'ai besoin de me réveiller en un jour radieux.
Il me reste encore du temps pour découvrir
Tout ce que je me suis caché et que je n'ai pas voulu me dire.
Elles courent, elles courent dans les rues, elles courent,
Les paroles qui ne s'effacent pas, les images qui ne s'en vont pas.
Et ils pleurent, ils pleurent dans les rues, ils pleurent
Comme des gouttes d'eau qui se meurent ,ceux qu'on ne voit déjà plus.
Difficile de découvrir qui je suis aujourd'hui,
Une goutte tombe tandis qu'une autre me calme la soif.
Il pleut et il fait soleil en mêle temps,
Tombe la balle, balle
Tombe la la balle qui me visait, c'était la mienne,
Moi-même je me la suis tirée.
Rayon de lumière, illumine-moi, prends-moi de la fumée
Une révolution à l'intérieur de moi, je la séduis et elle se transforme.
Ils ne s'effacent pas, je me conforme à me regarder,
Me regarder de l'intérieur vers l'extérieur.
Où puis-je aller te chercher ?
Il faudrait que ce soit différent
Mais à un moment les portes se sont fermées.
Je pose les pieds par terre, je veux marcher,
J'ai besoin de me réveiller en un jour radieux.
Il me reste encore du temps pour découvrir
Tout ce que je t'ai caché et que je n'ai pas voulu te dire.
Elles courent, elles courent dans les rues, elles courent,
Les paroles qui ne s'effacent pas, les images qui ne s'en vont pas.
Et ils pleurent, ils pleurent dans les rues, ils pleurent
Comme des gouttes d'eau qui se meurent ,ceux qu'on ne voit déjà plus.
(Ma larme est tombée dans le sable)