Voici la douleur dans tes yeux
Qui nous pousse aux abîmes
On vivrait bien comme les astres
Mais ton poids de malheur nous décime
Moi j'étais persuadé
Que le calme tout autour suffirait
Mais tu aimes la torture et voilà
Que la peine, recouvre tes yeux
La sonate en mineur de Beethoven
S'enroule dans tes cuisses
Mais les mots que tu chantes avec peine
Restent englués et périssent
Quand tu brûlais la scène
Ont brûlés de parfaits innocents
Mais si belle tu étais qu'on priait
De tout cœur, pour brûler tout autant
Et l'ambre t'entoure
En figeant ton esprit volcanique
Un désir pétrifié
Te voilà un cantique, une relique
Et même ta pureté d'autrefois
Est du sable mouvant
Ton Loth s'est enfui pour danser
Et tu rentres, seule à présent
Mais pour payer ta dette
Il faudrait que ta chair soit touchée
L'amour qui renaît dans tes veines
Se fait un rocher
Et tout ton brouillard
Sera un rempart élevé
Mais quand tu chanteras
Je n'y serai plus pour te sauver.