Assis au bord du fleuve, sur un vieux tronc
J'ai vu que un petit oiseau voulait chanter
Mais il était rauque
Il pleurait de chagrin, il pleurait de chagrin,
et dans mes mains je lui ai donné à boire
petite eau du fleuve avec des feuilles de menthe.
Une rose pleurait pour un oeillet
et pour qu'elle ne souffre plus je suis allée la cueillir.
Et peu de temps après je suis allée en lieu
et l'oeillet était mort de solitude
Si je pouvais bouger les aiguilles
de l'horloge du temps
Je serais à tes côtés en ce moment
Aîe ! Qui pourrait ...
Aîe ! Qui pourrait ...
Fermer les petits yeux et que le temps s'écoule
Quand j'ouvrirais mes yeux
Comme je suis restée enflammée
dans le noir de tes yeux,
Toi tu as voulu que je danse sur ton air et à ton gré
Pourquoi veux tu m'arrêter ?
Si la terre ne s'arrête pas
ni les ciels ni la mer