C’est un matin ordinaire du mois de novembre
Tous les matins de l’hiver se suivent et se ressemblent
Il y a pourtant dans l’air un parfum de cendres
Elle a pris toutes ses affaires, tu l’entends descendre
Et c’est tombé, violent comme un couperet
Son cœur a déserté, il est innocent
Elle est tombée amoureuse et sonnée
Rien n’a pu l’empêcher de foutre le camp
Hey, toi, comment ça va ? Comment tu vas ?
Comment va la vie depuis la dernière fois ?
Toi, comment ça va ? Comment vont les gosses ?
Comment va ta femme ? Embrasse-la pour moi
J’suis pas d’humeur à faire la fête et nous arrivons fin décembre
J’peux pas fêter Noël, la maison est triste sans enfant
J’m’en veux car j’en veux à leur maman, j’l’aime encore, ma famille me manque
Mais comme elle en aime un autre, j’en parle pas car ça fait trop mal
Quand j’marche dans la rue, les gens comme toi qui m’demandent comment j’vais
J’ai envie d’leur répondre qu’avec une balle entre les deux yeux, j’me sentirais sûrement mieux, oh
C’est trop cruel, lorsque l’amour se conjugue au pluriel, lorsque celle que t’aime en aime un autre
Et voir leurs silhouettes s’enfuir dans une ruelle
Et c’est tombé, violent comme un couperet
Son cœur a déserté, il est innocent
Elle est tombée amoureuse et sonnée
Rien n’a pu l’empêcher de foutre le camp
Hey, toi, comment ça va ? Comment tu vas ?
Comment va la vie depuis la dernière fois ?
Toi, comment ça va ? Comment vont les gosses ?
Comment va ta femme ? Embrasse-la pour moi
Chacun sa solitude
Comment parler de sa vie ?
Moi, j’ai pas l’habitude
J’sais même pas si j’ai envie
Et tant qu’j’ai pas les mots, tant que j’leur ai rien dit
C’est comme si elle était là, comme si elle était pas partie
Chacun sa solitude
Tout va bien, mon ami
Hey, toi, comment ça va ? Comment tu vas ?
Comment va la vie depuis la dernière fois ?
Toi, comment ça va ? Comment vont les gosses ?
Comment va ta femme ? Embrasse-la pour moi