Pour ne pas voir tes rondeurs, tes yeux sont baissés.
Le miroir pourrait te briser en milliers de morceaux ;
des bouts de toi éparpillés flingueraient le peu d'estime
qui sauve ta peau quand le cœur est gros.
Le reflet qui fait mal est plus violent que des balles
mais regarde, c'est toi qui vise et c'est pas normal.
Le désamour est tel entre toi et toi-même ;
j'aimerais que tu réalises que tu portes un diadème.
Tu n'as rien à cacher de ton corps et tes formes,
tu n'as rien à perdre et tout à gagner.
Babe, il est temps de réconcilier
ta différence et ta beauté.
Tu vas mener la danse.
Tu vas te dire enfin : « Je t'aime. »
Tu n'as qu'une existence.
Tu n'as qu'une seule chance.
Comporte-toi comme une reine.
Comme, comme une reine.
C'est pas de la haine, c'est de l'art, c'est l'art de tricher
quand tu dis que ta féminité est juste bonne à baiser.
Le plan de l'ombre, la fille aux kilos de trop
qu'on appelle en fin de soirée un peu trop arrosée.
Tu ravales tes larmes, mais le vase va déborder.
Il faudrait que quelqu'un le brise pour te libérer.
Le désamour est tel entre toi et toi-même ;
j'aimerais que tu réalises que tu portes un diadème.
Tu n'as pas à changer, à porter l'uniforme.
Tu n'as rien à perdre et tout à gagner.
Babe, il est temps de réconcilier
ta différence et ta beauté.
Tu vas mener la danse.
Tu vais t'aimer comme moi je t'aime.
Tu n'as qu'une existence.
Tu n'as qu'une seule chance.
Comporte-toi comme une reine.
Comme, comme une reine.