Nous entendons l'odeur de l'herbe
Nus buvons les nuages
Nos âmes sont des fleurs
Notre mémoire est une rivière
On ne peut pas nous reconnaître
Nous portons les visages des gens
Pour faire en sorte d'attendre
Un de ces cent mille jours
Qui es-tu, qui es-tu, il y a tellement de silence en toi
Un rayon de miel de gai chagrin
Âmes pleines de miel
Le murmure dans le coeur se taira
De phrases délaissées par le sang
Qui es-tu, qui es-tu, tu es l'un des nôtres
Nous expirons de la désolation
Les charnières de notre rêve
Nous ne sommes que de l'écume de mer
Des branches d'arbres pourries
Nous avons fait du sang avec de l'eau
Nous avons les cieux à l'intérieur
Et la vérité s'est mise à couler
Telle une larme
Qui es-tu, qui es-tu, il y a tellement de silence en toi
Un rayon de miel de gai chagrin
Âmes pleines de miel
Le murmure dans le coeur se taira
De phrases délaissées par le sang
Qui es-tu, qui es-tu, tu es l'un des nôtres