Tu dis partout qu'il est très beau et que tu penses
qu'aucun garçon n'a su te plaire à ce point-là.
Tu dis aussi qu'au fond de toi un vide immense
brise ton coeur quand tu le vois auprès de moi.
À chacun sa chance, il faut gagner son amour.
Il ne faudrait pas que tu penses que pour toi c'est joué d'avance
car moi, je l'aime—moi je l'aime—je l'aime aussi.
Quand je le vois, tout comme toi ma vie s'enflamme,
et quand ses yeux, posés sur moi semblent troublés—
je suis certaine que nous avons les mêmes armes
et qu'il ne faut ne pas tricher mais batailler.
À chacun sa chance, il faut gagner son amour.
Il ne faudrait pas que tu penses que pour toi c'est joué d'avance
car moi, je l'aime—moi je l'aime—je l'aime aussi.
Tu tournes en rond me menaçant de ta colère.
Mais à quoi bon jour après jour serrer les poings?
Car si je perds et si demain il te préfère,
alors tant pis—moi, je dirai, que c'est très bien.
À chacun sa chance, il faut gagner son amour—
à chacun sa chance—
à chacun sa chance—
à chacun sa chance...