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Château de cartes [Turkish translation]
Château de cartes [Turkish translation]
turnover time:2024-11-19 03:25:43
Château de cartes [Turkish translation]

Nos destins coulent, nos familles éclatent

La nature s'écroule comme un château de cartes

La terre est rongée, on se tue à coups de batte

Nos vies sont balayées comme un château de cartes

Trop d'choses à dire, trop d'choses à écrire

Chaque jour on tire sur des gosses martyres

À huit ans, plus d'avenir, la vie vient d'se finir

Aussitôt arrivé qu'il faut déjà repartir

À cause de qui ?

À cause d'un empire qui veut s'enrichir

Cherchons des excuses pour venir et tout détruire

Et ça va de pire en pire, des peuples doivent choisir

Entre fuir ou mourir, rester ou partir

Des enfants en ligne de mire, la terre en train d'pourrir

Des usines dans les fleuves, en train de vomir

La couche d'ozone se déchire, la chaleur va nous faire cuire

Je me demande quand est-ce que ça va se finir

Enfants innocents mourants dans des flaques de sang

Iran, Liban, Soudan, Afghanistan

J'envoie l'son pour tous ces gens qui sont dans l'souci

Otages, séquestrés, enfants qui ne sourient

Sérénité, c'est fini, ici c'est l'enfer

Trop d'enfants empruntent le sentier de la guerre

Cette histoire est sans fin, [?] mais la faim

Maintenant que c’est fait, on peut plus le stopper

Des gens essaient de faire face, mais ce n’est pas assez

Contre les balles, ces gens ont vite renoncés

Assis sur le sofa en regardant les infos

C’est facile de se sentir indigné

Nos destins coulent, nos familles éclatent

La nature s'écroule comme un château de cartes

La terre est rongée, on se tue à coups de batte

Nos vies sont balayées comme un château de cartes

Nos destins coulent, nos familles éclatent

La nature s'écroule comme un château de cartes

La terre est rongée, on se tue à coups de batte

Nos vies sont balayées comme un château de cartes

Vingt-six dans une petite barque, ça y est on est partis

Je laisse derrière moi ma maison, mon pays

Je laisse la misère, la peur, la guerre

Les pleurs, les militaires, l’horreur et les cris

Je pense à mon futur sûr, à une vie moins dure

Sans censure, loin de la dictature

Je pense à mes amis qui sont encore là-bas

Les [?] jouent pas

Vont-t-ils rester en vie ?

Je panse mes blessures, bien sûr qu’elles me font mal

Elles ne sont pas que physiques

Elles touchent aussi le mental

J’ai perdu ma famille, tombée sous les balles

Dans le cimetière, il y a beaucoup trop de dalles

Partis à vingt-six, on est maintenant plus que dix

Il y a eu une tempête, ils sont tombés dans les abysses

On part à dix, au paradis, sans parapluie, on part d’ici

Mon père m’a dit que là-bas le ciel est plus beau

En attendant notre barque prend l’eau

Alors on rame, on rame sans dire un mot

Mais j’aperçois le rivage, est-ce un mirage ?

Oui c’est bien la plage, on accoste

Ou plutôt on fait naufrage

On descend, on n’a plus de bagage, ça soulage

Mais que vois-je, oh non un barrage…

Des grilles de fer entourées de barbelés

Ça mon père ne m’en n’avait pas parlé

Escalade, on arrive, on est recueillis

On nous donne des couvertures, ces gens on l’air gentils

Le lendemain on nous entasse des dans bus

On prend un Airbus, et ça y est on est repartis

Mon ami me dit : « On part à Paris »

Mais moi j’ai compris, on retourne dans notre pays

On nous renvoie comme un vulgaire colis

Ou sont les gens qui hier nous ont souris

On atterrit, mon village est détruit

Je n’retrouve plus ma maison, mes amis

Je n’ai plus rien, plus de clan, c’est mon destin

On m’appelle clandestin

Nos destins coulent, nos familles éclatent

La nature s'écroule comme un château de cartes

La terre est rongée, on se tue à coups de batte

Nos vies sont balayées comme un château de cartes

Grand-père me racontait qu’il y avait des champs

De beaux paysages, que les plages n’étaient pas polluées

Les temps ont changés depuis mon grand-père

Les champs sont remplacés par des usines nucléaires

Beaucoup d’oiseaux n’ont plus de nid

Car on taille, on coupe la forêt d’Amazonie

Tout est détruit, pendant ce temps l’investisseur rit lui

Il s’en fout tant que ça l’enrichit

Les animaux meurent pendant qu’ils roulent tranquilles

Dans son [?]

Trop de fumée crachée par les pétroliers

Sans ce soucier que la couche d’ozone va y passer

Que vais-je raconter à mes petits enfants dans le futur

Qu’on était trop cons pour entretenir la nature

Qu’on savait que les voitures polluaient

Mais on continuait à rouler

Conscients que la terre se détruisait

Les humains sont comme ça, ils aiment le pouvoir

Bientôt la planète, tu pourras lui dire au revoir

Maintenant tu regrette, bien sûr tu pleureras

Mais ce sera à cause de toi

La terre se venge de toutes ces merdes qu’on a balancées

Tempêtes, séismes, ou raz-de-marée

La fin du monde va bientôt s’annoncer

Il faut aider cette terre qu’on nous a donné

Nature, clandestins, guerres, comment faire ?

Avant qu’la planète bleue soit planète éphémère

Nature, clandestins, guerres, comment faire ?

Avant qu’la planète bleue soit planète éphémère

Nos destins coulent, nos familles éclatent

La nature s'écroule comme un château de cartes

La terre est rongée, on se tue à coups de batte

Nos vies sont balayées comme un château de cartes

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