(Dépêche-toi, dépêche-toi)
Ce serait dommage—oui bien dommage
de rester enfermé quand le printemps montre son nez.
Ce serait dommage d’être aussi sage
quand le vent perfumé chante partout la joie d’aimer.
Voilà longtemps qu’un grand poète a dit
cueille à present les roses de la vie.
Si tu attends, tant pis pour toi—
un jour tu le regretteras.
Ce serait dommage—oui bien dommage
de laisser tout passer sans essayer d’en profiter.
Et si ton coeur soudain s’emplit de joie
ou que des pleurs troublent tes yeux parfois—
surtout—surtout ne t’en plains pas
C’est l’amour qui s’éveille en toi.
Ce serait dommage—oui bien dommage
de ne pas profiter du peu de temps qui t’est donné
Sors de ta cage et viens aimer.
(Dépêche-toi, dépêche-toi)
(Dépêche-toi, dépêche-toi)
(Dépêche-toi, dépêche-toi)