Ecoutez-moi bien, mes soeurs
Et vous, mes frères, qui vous êtes chamaillés,
C'est dommage, c'est injuste, ce n'est pas bien
De vendre la maison qui t'a réchauffé.
La maison parentale ne se vend pas,
On ne vend pas tout ce qui est sacré,
Il y a encore des enfants qui viennent chanter Noël...
Ils ne savent pas que nos parents ne sont plus.
La maison parentale ne se vend pas,
On ne vend pas le seuil parental;
A travers tant de lieux chers et sacrés
Les yeux de maman nous regardent encore. (bis)
Nous aurions chacun besoin d'argent,
Nous avons tous des enfants et les temps sont durs,
Or, comment vendre vraiment cette fenêtre,
celle où maman nous attendait.
Nous la donnerons et ils changeront les serrures
Et placeront des fenêtres neuves
Et en passant près d'elle un jour
Elle nous regardera comme des étrangers.
La maison parentale ne se vend pas,
On ne vend pas le seuil parental;
A travers tant de lieux chers et sacrés
Les yeux de maman nous regardent encore. (bis)
Un jour nous aussi quitterons ce monde*
Et nos parents nous demanderont là-haut:
Comment va leur chère maison,
Qui s'en occupe aujourd'hui ?
Comment va leur chère maison,
Qui s'en occupe aujourd'hui ?...