Je pensais à ces temps
d’incompréhensions et de désillusions
et à tant de bonnes raisons
pour rêver sans s’évanouir.
Et je pensais en nostalgie
à l’innocence de ces années,
de ces premiers amours
qui renaissent quand on s’en souvient.
Et je parcours dans mon esprit
ces temps avec Carito.
Elle était une maîtresse de Boston,
qui donnait des cours à l’école.
Elle aimait l’espagnol
et même si elle en parlait peu,
elle avait des jolis yeux
qui parlaient très bien à sa place.
Refrain
Carito me parle en anglais,
ça lui va très bien.
Carito me parle en anglais,
qu’est-ce qu’elle me dit ? Je ne sais pas.
Carlitos don’t be like that,
now listen to me,
you will pay attention,
I need you to write in English.
Un très parfait paragraph,
and tell me where did you learn.
Où tu apprendre?
To be si séducteur.
Remember, pas de football,
until you finish that work you have.
Et elle me souriait,
et je restais tout fou.
Et après, pour l’examen,
elle mettait tout à l’envers.
Carito est partie de la vallée,
je me souviens d’elle en chantant
parce qu’elle m’a laissé très triste.
Elle est rentrée à son pays.
Refrain
Carito, dis-moi « oui »,
Car je ne veux pas mourir.
Carito don’t tell me no,
Car je meurs par ton amour.
Peu importe la race
ou la langue,
Car ce qui compte à la fin
C’est d’être une bonne personne,
Peu importe si on est du haut plateau
Ou de zone tropicale,
Car ce qui vaut à la fin
C’est qu’on soit une bonne personne.
Peu importe le credo,
Ou si on est un homme influant
Car ce qui compte à la fin
C’est les gens décents
Peu importe si on est blanc,
Si on est pauvre ou célèbre,
Car ce qui vaut à la fin
C’est qu’on chante joyeusement…