J’arrivais au milieu du chemin de ma vie…
Déjà fatiguée – perdue d’avoir tant marché !
D’un pays étranger que je n’ai jamais vu,
Je suis comme une exilée – dans ce monde immense.
Si je m’en vais toujours ainsi – cette mer morte
Mer sans aucune marée – sans vague et sans port –
Où les voiles des rêves se déchirent,
Caravelles vêtues d’or pour danser –
Alors qui me rendra qui j’ai perdu en mer,
Ceux, lancés dans la vie et jamais revenus.
J’ai tellement appris – et ne sais toujours rien !
Dans ma tragique folie cela a construit
Des tours d'ivoires. Et il m'a fallu les détruire
De mes propres mains de mauvaise destinée !
Si je m’en vais toujours ainsi – cette mer morte
Mer sans aucune marée – sans vague et sans port –
Où les voiles des rêves se déchirent,
Caravelles vêtues d’or pour danser –
Alors qui me rendra qui j’ai perdu en mer,
Ceux, lancés dans la vie et jamais revenus.
Caravelles vêtues d’or pour danser –
Alors qui me rendra qui j’ai perdu en mer,
Ceux, lancés dans la vie et jamais revenus.