Je te chante, parce qu'il n'est pas certain
que tu sois mort, Camille.
Je te chante, parce que tu es vif
et non parce que tu sois mort.
Parce que tu es vif dans l'âme
du village de ton affection,
dans le rire des enfants
et dans le vert des palmiers.
Je te chante, parce que tu es vif, Camille
et non parce que tu sois mort. (bis)
Parce que tu vis, justicier,
dans le fer vaillant et je décède
de la machette campagnarde
et du fusil de l'ouvrier.
Parce qu'il vit ta présence
dans le village qu'il t'écoute,
parce que tu es vif dans la lutte
et je vis dans l'indépendance.
Je te chante, parce que tu es vif, Camille
et non parce que tu sois mort. (bis)
Parce que tu es vif, soldat,
par la patrie, toujours en bougie,
parce que tu es vif dans l'école,
en la terre et la charrue.
Je vis ton visage de miel
dans l'étoile solitaire,
je vis dans la réforme agraire
et en dans le sommeil de Fidel.
Je te chante, parce que tu es vif, Camille
et non parce que tu sois mort. (bis)
Je vis il sera dans la bataille
ton bras de guérillero,
si par le de la patrie sentier
il apparaît une mauvaise idée.
Et après noble et je tranquillise,
étant donné que dans le moment celui-là,
tu entendras de nouveau à Fidel
demander: Est-ce que je vais bien, Camille?