Je sais que c'est fini.
Je sais, mais je t'en prie,
écoute-moi quand même,
écoute-moi car je t'aime.
Depuis qu'on s'est quittés,
je suis seul, étonné.
Mes jours sont tellement lents
et vides et obsédants.
Je suis seul,
la nuit vient
et je me souviens
d'un an d'amour :
les matins indolents,
les soirs de pluie,
les vacances et le vent
et ton corps blond
de soleil et de sable.
Un an d'amour,
c'est irréparable.
Un an d'amour,
c'est irréparable.
Maintenant ce n'est plus moi,
un autre est avec toi,
et toi, tu lui souris
comme tu m'avais souri.
Et ce sourire, tu vois,
je te hais pour cela.
Je te hais, mais je t'aime,
et au fond ça revient au même.
Je t'aime,
le comprends-tu ?
T'ai-je vraiment perdue ?
Un an d'amour.
Des années de regrets,
des feuilles mortes
et le temps passé.
L'automne emporte
les rêves et les fables.
Un an d'amour,
c'est irréparable.
L'automne emporte
les rêves et les fables.
Un an d'amour,
c'est irréparable.