Tant que je perdais, Dieu cochait
Sur mon front et disait "Tu as grandi,
Voilà pourquoi il pleut,
Soudain l'hiver arrive et tu ne fais pas la différence,
Les sirènes résonnent dans ton coeur,
Tes navires coulent à cause de ces pluies,
Réveille-toi, tes mains saigneront si tu as peur",
Regarde, je suis là, je ne suis pas encore mort,
Je m'accroche au bord d'une falaise,
Pour toi, pour oublier,
Pour ma mère, pour ma mère.
Tant que je grandissais, Dieu arrachait une page
Du calendrier
Et disait : "Tu es fatigué,
Voilà pourquoi il pleut,
Soudain ils partent et tu ne fais pas la différence,
Les sirènes résonnent dans ton coeur,
Tu pleures, on ne sait jamais,
C'est à cause de ces pluies..."