Sur la verte amère elle se promenait.
Les collines en haut du bourg
Résonnaient de ses pas,
Aussi doux que le duvet de l'eider.
En attente de son maître
Pour qu'il chasse ses larmes avec ses baisers,
En attente pendant des années . . .
Verte Amère on l'appelait,
Se promenant au soleil,
Aimant tout le monde qu'elle rencontrait.
Verte Amère on l'appelait,
Attendant sous le soleil,
En attente de celui qui l'amenerait chez elle.1
Il y en a qui disent qu'il était un2 marin
Qui est mort au loin sur la mer.
Il y en a qui disent qu'il était un3 prisonnier
Qui n'a jamais été libérer.
Perdu sur l'océan,
Il y est mort dans le brouillard,
Rêvant d'un baiser . . .
Verte Amère on l'appelait,
Se promenant au soleil,
Aimant tout le monde qu'elle rencontrait.
Verte Amère on l'appelait,
Attendant sous le soleil,
En attente de celui qui l'amenerait chez elle.
Mais voilà que la verte amère a disparu.
Les collines se sont transformés en rouille.
Arrive un inconnu las.
Ses larmes tombent dans la poussière.
À genoux au cimetière près de l'église
Dans le brouillard de l'automne,
Rêvant d'un baiser . . .
Verte Amère on l'appelait,
Se promenant au soleil,
Aimant tout le monde qu'elle rencontrait.
Verte Amère on l'appelait,
Attendant sous le soleil,
En attente de celui qui l'amenerait chez elle.
Verte Amère on l'appelait,
Se promenant au soleil,
Aimant tout le monde qu'elle rencontrait.
Verte Amère on l'appelait,
Attendant sous le soleil,
En attente de celui qui l'amenerait chez elle.
1. Ou "chez lui." Les deux sens peuvent être compris dans les paroles anglaises.2. Peut-on omettre "un" ici ?3. Et ici ?