Ce qui était vu s'est éteint
Ce qui a disparu n'a été pas oublié
Je me tiens au coin des mers et des cieux
Et j'entends le bourgeonnement de la terre
J'attends la re-floraison de la fleur d'udumbara
Je laisse la fragrance à l'âge tendre
Il n'y aura pas de phare à l'autre rive
Mais je regarde encore au loin
Il fait noir, et mes cheveux sont peints en blanc
Je saisis mon flambeau
Il viendra, et je me dis que
Je n'ai pas peur; Je l'aime