Malgré tout ce qu'ils disent sur nous,
Que nos drapeaux cette nuit sont en berne,
Et que ta mère ne t'offrira pas à moi,
Et que tu ne te diras jamais mienne,
Mon amour*, les temps sont durs...
Malgré tout, les aubes restent les pires
Malgré cela, je ne maudis pas les fenêtes
même si je sais que tu n'y frapperas jamais,
même si je sais que tu ne serais jamais à moi,
Mon amour, les temps sont durs...
Hé, hé, hé, malgré tout,
hé, hé, hé, et de mes yeux fatigués,
des larmes versées pour toi,
tu es à moi, et tu le resteras...