Les rayons dorés glissent, le soleil brille très lointain
Et la terre supplie que le soleil ne s’en aille pas
Qu’il ne s’en aille pas, qu’il ne se couche pas
Derrière la montagne très lointaine
Blanches comme les fleurs de bourdaine, les pierres fleurissent
Sur la terre, elles fleurissent en silence dans des fosses
Et l’homme creuse et creuse mais ne trouve rien
Parce qu’il ne comprend pas les fleurs des pierres
Si tu nous auras dérobées et mèneras indifféremment
Alors nous serons brûlées et partirons vers le soleil
Ton champ vide sera encore plus vide que jamais
Alors tu nous appelleras, alors tu nous appelleras