Je ne peux pas faire de promesse pour l'avenir
Je ne sais pas combien de vies je serai encore amené à vivre
Combien de lendemains nous reste-t-il à nous, papillons
Le souffle coupé, je verrai bien
Raconte-moi, comme si c'était une histoire
Comme si j'en étais le héro
Comme si j'étais chacune des
Trois pommes qui tombent par terre1
Et ramasse-moi ensuite de là où je suis tombé
Ne me harcèle pas pour rien
Ma douleur est une mer, mes pensées - un océan,
Les mots brûlaient, ils brûlent toujours
S'il ne reste rien
Prends ma vie et pars
Mais ne me harcèle pas pour rien
Ma douleur est une mer, mes pensées - un océan,
Les mots brûlaient, ils brûlent toujours
S'il ne me reste rien
Prends ma vie et pars
Garde la monnaie
Mon automne est sans fin
Mes feuilles tombent l'une après l'autre
Écris ton nom sur tout ce que j'ai oublié
Et ramasse-moi ensuite de là où je suis tombé
Ne me harcèle pas pour rien
Ma douleur est une mer, mes pensées - un océan,
Les mots brûlaient, ils brûlent toujours
S'il ne reste rien
Prends ma vie et pars
1. traditionnellement, les contes turques s'achèvent ainsi: "Enfin trois pommes tombèrent du ciel : une pour le héro de l'histoire, une pour le narrateur et une pour celui qui écoute".