Dans la fenêtre de l'hiver le feu de joie est si brillant
Qu'à travers lui vacillent les rêves
Et la neige n'est rien d'autre que des cendres blanches
Qui n'ont pas atteint le printemps
Et cette tempête de neige ardente -
N'est rien d'autre qu'un vieux jeu
Nous, dans nos rêves nous sommes brûlés l'un l'autre,
Pour nous réchauffer dans la lumière du feu de joie
Des cendres blanches tournoient au-dessus de la terre
Des cendres blanches vont brûler d'abord nos yeux
Nous avons illuminé ces rêves dans les cieux
Pour redescendre sur terre.
Quand l'amour deviendra une habitude
Je sortirai dans les champs la nuit,
Je prendrai une allumette dans une boîte
Et j'allumerai le feu de joie de l'hiver
Et alors nos chaînes s'éloigneront
Flambant dans le ciel jusqu'à l'aube...
Et la neige n'est rien d'autre que des cendres blanches
Qui n'ont pas atteint le printemps...