Brouez,Benards, eschequez a la saulve,
Car escornez vous estez a la roue ;
Fourbe, joncheur, chacun de vous se saulve,
Eschec, eschec, coquille si s'embroue !
Cornette court, nul planteur ne s'i joue !
Qui est en plant, en ce coffre joyeulx,
Pour ces raisons il a, ains qu'il s'escroue,
Jonc verdoiant, haure du marieux.
Maint Coquillart, escornê de sa sauve
Et des bousé de son ence ou sa poue,
Beau de bourdes, blandy de langue fauve,
Quide au ront faire aux grimes la moue,
Por querre bien afin qu'on ne le noue.
Couplez vous trois a ces beauix sires dieux,
Ou vous aurez le ruffle en la joue,
Jonc verdoiant, haure du marieux.
Qui stat plain en gaudie ne se mauve,
Luez au bec que l'en ne vous encloue !
C'est mon advis tout conseil sauve,
Car quoy aucun de l'assault ne se loue :
La fin est telle que de l'oue,
Car qui est grup il a mais c'est au mieulx,
Par la vergne tout au long de la voue
Jonc verdoiant, haure du marieux.
Vive David ! saint archquin la baboue !
Jehan mon amy, qui les feuilles desnoue !
Le vendengeur, beffleur comme une choue,
Loing de son plain, de ses flos curieulx.
Noe beaucoup, dont il reçoit fressoue,
Jonc verdoiant, haure du marieux.