Si tu te tords et te détournes
Si tu te déchires en deux encore une fois
Si je pouvais, oui je le ferais
Si je pouvais, oui je
Lâcherais prise
Abadonnerais
Me disloquerais
Si je pouvais jeter cette
Bouée de sauvetage sans vie dans le vent
Laisser ce coeur d'argile
Te regarder, te regarder partir
Dans la nuit
Et à travers la pluie
Dans la demie-lumière
Et à travers la flamme
Si je pouvais, à travers moi
Libérer ton esprit
Je guiderais ton coeur au loin
Te verrais, te verrais partir
Dans la lumière
Et vers le jour
Lâcher prise
Et donc disparaître
Lâcher prise
Et donc disparaître
Je suis tout à fait éveillé
Je suis tout à fait éveillé
Tout à fait éveillé
Je ne dors pas
Oh, non, non, non
Si jamais tu demandais, alors peut-être qu'ils
Te diraient ce que je dirais
Les vraies couleurs volent dans le bleu et le noir
Ciel de soie meurtri et drapeau en feu
Les couleurs s'écrasent, entrent en collision dans des yeux injectés de sang
Si je pouvais, tu sais que je le ferais
Si je pouvais, je
Lâcherais prise...
De ce désespoir
Cette disloquation
Cette séparation
Cette condamnation
Cette révélation
Dans la tentation
Cette isolation
Cette désolation
Lâcherais prise
Et donc disparaître
Lâcher prise
Et donc disparaître
Lâcher prise
Et donc disparaître
Je suis tout à fait éveillé
Je suis tout à fait éveillé
Tout à fait éveillé
Je ne dors pas
Oh, non, non, non