Tu demandes : « qu’y a-t-il ? », je réponds « rien »
et je continue de faire la gueule.
Tu dis : « alors tout va bien »
J’enrage, mon sang bouillonne
N’as-tu pas entendu le cri
que mon corps a poussé,
ni lu la douleur profonde entre les mots
qui me restent péniblement sur ma langue ?
Je te bombarde de photons
qui soulignent mes tourments.
Ça t’intéresse comme de la merde
ces millions de détails.
Tout ça reste…
une véritable incommunicabilité.
Tout reste
une véritable incommunicabilité.
Si tu m’aimais réellement
alors tu saurais exactement
ce que je ressens
et ce dont j’ai vraiment besoin.
Tout ça reste
une véritable incommunicabilité entre nous.
J’attache beaucoup d’importance à ce point
qui montre beaucoup de mépris de ta part.
Si j’ai dit « rien » c’était évidemment
pour te faire part de ma peine.
Si je ne t’en ai pas avisé à haute voix,
c’est que je comptais sur ton intuition,
car tu dois savoir quand je souffre.
C’était pourtant un signal
que chacun voit alentour ,
aussi évident qu’un regard levé au ciel.
Toi, tu n’as rien remarqué de tout cela.
Ta réception est-elle coupée ?
Tout cela reste…
une véritable incommunicabilité.
Tout reste
une véritable incommunicabilité.
Si tu m’aimais réellement
alors tu saurais exactement
ce que je ressens
et ce dont j’ai vraiment besoin.
Tout ça reste
une véritable incommunicabilité entre nous.
Je te bombarde de photons
qui soulignent mes tourments,
ça t’intéresse comme de la merde
ces millions de détails.
Tout ça reste…