A l'autre bout de la lande, avec ma bêche je défonce
le sommet du talus, tranquillement, sans hâte, comme je peux.
Car la peine vient encore me torturer les reins,
et près de moi un bosquet de sureaux empêche le vent.
de souffler son haleine sauvage sur mon dos trempé de sueur.
Aucune chanson, aucune voix ne brisera la tranquillité de ce coin.
Mais un joyeux rouge-gorge à la beauté si tendre
cherchede la nourriture pour donner la becquée à sa paisible nichée.
afin que survive sans cesse et par tous moyens
la vie hasardeuse de tous, héritée de leurs aïeux.