Anima mia, fille au cœur sauvage, on t'aimait bien.
On ne t'a pas toujours comprise.
Anima mia, reviens au village.
Rien n'a changé de ta maison jusqu'à ton lit.
Les pieds nus comme l'enfant qui vient de loin,
elle quitte ses vingt ans pour presque rien.
Pareille à ces vieux soleils qui fuit la pluie,
son coeur cherche un asile, un paradis.
Tout comme ces mélodies que l'on dit folles
auxquelles il ne manque que la parole
comme une ombre elle a suivi cet inconnu.
Qu'a-t-elle à perdre, un été de plus?
Le corps lourd d'avoir connu trop de caresses,
et dans les yeux la peur des lendemains,
elle est de celles qui, par manque de tendresse,
ne hochent plus la tête pour dire non.
Anima mia, fille au cœur sauvage, on t'aimait bien.
On ne t'a pas toujours comprise.
Anima mia, reviens au village.
Rien n'a changé de ta maison jusqu'à ton lit.
Elle sait bien que, derrière les volets fermés,
ceux qui n'ont jamais su comment l'aimer.
Cet homme que tu suis est ta dernière chance
car, après lui, dis adieu à ton enfance.
Anima mia, fille au cœur sauvage, on t'aimait bien.
On ne t'a pas toujours comprise.
Anima mia, reviens au village.
Rien n'a changé de ta maison jusqu'à ton lit.
Anima mia, fille au cœur sauvage, on t'aimait bien.
On ne t'a pas toujours comprise.
Anima mia, reviens au village.
Rien n'a changé de ta maison jusqu'à ton lit.