Les mêmes matins d’hiver
Les mêmes yeux mal ouverts
Les mêmes détresses
Les mêmes genoux griffés
Pour trouver à l’arrivée
La même maitresse
On se répétait sans cesse
Amis
Amis
Contre tous les coups du sort
De la journée
On sera deux
Amis
Amis
A la vie comme à la mort
Plus emmêles
Que nos cheveux
Quand trop vite on a grandi
On se retrouve transis
Loin des jeux de billes
Sous nos bouton de malheur
A se torturer le cœur
Pour la même fille
Est-ce assez pour qu’on oublie ?
Amis,
Amis
On a le sens de l’humour
Quand sont trop lourds
Ces chagrins-là.
Amis,
Amis
A la vie comme à l’amour
Chacun son tour
Les portera
Tant d’histoires partagées
Des coups de cœur échangés
D’amour et d’insultes
Pour ne pas s’apercevoir
Qu’on est dix ans sans se voir
Dans tout ce tumulte
Pour se retrouver adulte
Amis,
Amis
On a plus rien à se dire
On a fini
Par arriver
Amis,
Amis
Doucement devenir
Deux abrutis
Deux étrangers.